Mon oiseau de l'hiver, grâce à un peu de soins, j'ai pu passer la colonisation d'un site de zéro nichées en 2005 à plus de dix sur 2 hectares environ, c'est ma contribution à la correction des méfaits de l'agriculture intensive et du passage des bords de chemin à l'épareuse par des services publics incompétents.
Je mets à jour pour 2011 en vous annonçant une importante expansion de la colonie, il y a environ 20 mâles qui sont en recherche de compagne sur 4-5 hectares, ils apprécient aussi de vieilles souches mises là pour servir au biotope comme site de nidification semble-t'il.
Par contre l'épareuse sévit toujours.
Ma mise à jour de 2012 pour l'hiver qui arrive à sa fin est à nouveau un succès, il est difficile de chiffrer de manière très précise combien il y a d'individus hivernant dans la zone protégée, mais comme il est arrivé de voir plus de 20 individus simultanément pour le nourrissage, je pense avec assez d'exactitude qu'ils sont une trentaine.
Les premiers chants d'amour ont été entendus le 6.03 au soir, mais sans marquage de territoire particulier, les premières femelles vues le 10.03 près des mâles, encore quelques jours de beau temps et ils vont quitter la zone dès qu'ils seront surs de trouver assez à manger ailleurs, pour l'instant ils reviennent le soir au nourrissage où nous avons rendez-vous après 16 heures à mon plus grand plaisir je dois l'avouer.
